La thématique du jour
Corrida : « la mort n’est pas un spectacle »
Le mercredi 17 novembre, la commission des lois de l’Assemblée nationale a majoritairement voté contre la proposition de loi du député insoumis Aymeric Caron visant à interdire la tauromachie. Le résultat du vote n’empêche cependant pas l’examen de la proposition de loi le 24 novembre prochain, avec très peu de chance d'aboutir. Contributeurs et contributrices du Club prennent résolument position contre une pratique « d'un autre temps »...
[Rediffusion] La corrida, illégale presque partout en France, perdure pourtant dans onze départements. Ses adeptes la défendent avec un acharnement extrême dont la pugnacité n'a d'égale que l'invalidité des arguments avancés. Tour d'horizon de la malhonnêteté intellectuelle du monde tauromachique.
Le député de la NUPES, Aymeric Caron, a déposé une proposition de loi visant à interdire la corrida. Une initiative salutaire qui va certainement engendrer des débats « sanglants », mais qui, espérons-le, feront progresser la civilisation.
Il y a un an, l'association Avocats & Droits de l'Animal adressait une lettre à Sa Sainteté le Pape François ayant pour objet « Des corridas bénies par des représentants de l'Église ». Alors qu'une nouvelle PPL pour abolir la Corrida est annoncée, la présente tribune reprend l’analyse réalisée sur la Corrida à l'aune des Lois de la République et d'une certaine lecture des Lois de l'Église.
Le 24 novembre, à l’initiative du député Aymeric Caron, les députés débattront d’une proposition de loi visant à interdire la pratique de la corrida sur le sol français. Cette pratique subsiste comme tradition dans certaines villes du sud de la France. La tauromachie a toujours ses défenseurs, qui parlent d’« art » pour caractériser le spectacle en arène. Foutaise ! Le torero n’est pas un artiste mais un technicien de la mort.
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Emmanuel Macron a annoncé le 21 octobre dernier que la France allait se retirer du Traité sur la charte de l’énergie. La bataille sur ce Traité est entrée dans une semaine décisive : ce vendredi 18 novembre, les États-membres de l'UE et la Commission européenne peuvent soit « s'entendre pour supprimer cette terrible épée de Damoclès qui pèse sur les politiques climatiques » soit « accepter que l’UE en reste membre, ce qui prolongerait d’autant la durée de vie de ce Traité nocif. »
« En 2022, les violences sexistes et sexuelles restent massives. Elles brisent la vie de millions de femmes, de personnes LGBTQIA+, d’enfants, de familles. » Face à l'inaction gouvernementale et à la défaillance des institutions, #NousToutes et une centaine d'organisations enjoint, le samedi 19 novembre, à « créer un raz-de-marée dans la rue pour crier notre colère, et porter l’urgence de protéger les victimes et garantir à chacun·e son droit fondamental de vivre à l’abri des violences. »
Un ensemble d'organisations de lutte pour le climat, sous le nom de « No-Bullshit-Coalition », déplorant la lenteur de ce « ballet de tractations verbales codifiées » veulent « sauver les COPs du naufrage ». Afin que les citoyennes et citoyens prennent les choses en main, la coalition propose la mise en place d'une Convention Citoyenne Mondiale pour le climat, un nouvel organe « décisionnaire, inclusif et citoyen ».
À l'heure où deux visions s'affrontent sur les questions de transidentité et face à un « mouvement conservateur gouverné par la peur d’une déréliction d’un ordre prétendument naturel », Les collectifs Toutes Des Femmes, Nous Toutes et Le RAAR se positionnent « en pointe du combat démocratique pour l’autonomisation des personnes et la réaffirmation du sujet de droit. » La libération des femmes « ne s’exonère jamais de la libération de tous·tes : c’est sa finalité. »
La Revue Dessinée et Mediapart poursuivent leur collaboration éditoriale et vous invitent au lancement de leur nouvelle édition spéciale, « Le monde merveilleux d'Amazon », le mercredi 9 novembre à 19h aux Amarres, 24, quai d’Austerlitz, 75013 Paris.
Mediapart accompagne la sortie nationale de RIPOSTE FÉMINISTE, un film de Marie Perennès et Simon Depardon, avec un premier ciné-débat le mercredi 9 novembre à 20h30 au 3 Luxembourg. La séance sera suivie d'une discussion avec Valentine Oberti et Lenaïg Bredoux, journalistes à Mediapart.
La société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe organise chaque mois à la mairie du 18ème arrondissement de Paris une université populaire sur l'histoire des révolutions, dont le fil conducteur est l’émancipation. Huit séances sont programmées de novembre à juin.
L’invasion russe de l’Ukraine a rebattu les cartes géopolitiques et replacé les Balkans occidentaux, déstabilisés, au cœur des préoccupations de l’Union européenne. Cela peut-il contribuer à relancer l’intégration, promise dès le début des années 2000 ?