La grève de la faim de personnes « sans-papiers » actuellement en cours à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et à la Vrije Universiteit Brussel) (VUB) nous rappelle à nouveau à notre devoir de vigilance critique vis-à-vis de nos propres gouvernements, et de celui de la Belgique en particulier. Elle nous invite à nous transformer toutes et tous ensemble, en citoyens responsables du monde.
On le sait, on ne cesse d'en parler sans que cela ne change rien à ce qui n'est plus une hypothèse mais un fait: en Europe une guerre est menée contre les migrant.e.s. Ce dont, cependant, on ne parle jamais assez c'est de l'ensemble des formes de résistance créées par les exilé.e.s dans les marges des camps et les dessous des terres d'expulsions.
Au croisement de rues très anciennes, un banc qui servait de lieu de référence pour des distributions alimentaires et d’autres ressources de première nécessité, fut scié à la demande des pouvoirs publics. Histoire d'un retour, discret mais symbolique...
Ce mois-ci, les Calaisiens sont interpelés sur le rôle des « aidants », ceux qui viennent en aide aux personnes exilées. Parce que ce qui les unit est plus fort que ce qui les divise, les aidants engagent le dialogue avec les Calaisiens. François, bénévole de longue date, témoigne au nom de l’initiative collective « La Voix Commune des aidants des personnes exilées de Calais ».
Il est à quelques centaines de mètres de nous mais tout est si fermé, absurde et révoltant, la force publique exige qu’il quitte l’Espagne et la force publique empêche qu’il la quitte, un rien nous sépare mais ce rien résiste à tout, devant l’absurdité et avec la colère, jusqu’où aller ? Illégale réadmission en Espagne hier d'un mineur contrôlé en gare de Bayonne. Et ce qui s'ensuit.