La thématique du jour Club de Mediapart du 24 juin 2021

Politique partout, votants nulle part

Face à l'abstention, le ton de la déploration permet de neutraliser le caractère profondément conflictuel de ce qui est devenu un acte délibéré et même engagé : ne pas aller voter, refuser de donner une quelconque légitimité par la voie électorale. L’abstention est un champ de lutte comme les autres : nous sommes entrés dans l'ère de la grève des urnes et il est temps de mesurer à qu'elle n'est en aucun cas une ère de dépolitisation.

Bobo-escrolo-islamo gauchiste, dans quelle case dois-je me mettre ?

Bobo-escrolo-islamo gauchiste, dans quelle case dois-je me mettre ? La déclaration de Valérie Pécresse et depuis devenue élément de langage de sa liste, au soir du premier tour des régionales, stigmatise une partie importante des électeurs d'île de France. On m'assigne à une case dangereuse, anti-démocratique, anti-républicaine. Et je m'y oppose.

L’abstention des 18-24 ans : un phénomène qui questionne aussi l’Ecole

L’abstention massive des plus jeunes électeurs est l’occasion de procéder à un examen des conditions réelles de la formation civique à l’Ecole.

L’État

Partout, aujourd’hui, l’État est en crise. Sans doute est-ce le moment d’engager une réflexion approfondie sur ce qu’est l’État aujourd’hui, sur ce qu’il est devenu et sur ce qui justifie encore pleinement son existence.

Parole de gauche et paroles gauches - À la recherche du « nous » perdu

"Pmu" ,"cafés du commerce" tiennent dans la langue française la place extrême droitisée du "réac" et du "beauf". Pour toute parole politique, une altérité à fuir résolument, obstinément, absolument. De ce fait linguistique, il s'agit par ces mots d'excaver, de "fouilli-fouiller" dans les recoins d'une gauche française, d'une éducation française les impossibilités à dire "nous".

Nos dernières thématiques