Menacée d’extinction en quelques décennies, l’humanité est propulsée vers sa possible fin au nom des profits d’une minorité et d'un système dévastateur devenu tout puissant. Nous sommes aussi les otages de notre incapacité à penser et construire une alternative à la hauteur des défis.
[Rediffusion] Ce que vous allez lire est à prendre pour ce que c'est, c'est à dire ni plus ni moins que le fruit de réflexions inabouties et imparfaites d'une militante politique en matière de choix de société. On peut, et on doit transformer le béton armé dans lequel nous fonçons en paille... Mais pour cela nous allons devoir faire des choix politiques raisonnés et raisonnables.
Alors que la transition est associée à la nécessité, pour la survie de l’humanité, de changements radicaux, elle est le plus souvent déclinée dans une perspective qui reste fortement « croissanciste », se contentant d’accompagner une recomposition verte du capitalisme. Estimant que cette transition n’est pas la nôtre, nous avons ouvert, dès 2016, un atelier de recherche, et aujourd'hui le projet d'un vocabulaire critique et spéculatif des transitions.
[Archive] Le musée d’Orsay affichait, en janvier, une exposition invisible pour cause de Covid, « Les origines du monde. L’invention de la nature au XIXe siècle ». Comment la crise actuelle déroge au temps cyclique et nous plonge dans le temps de la nature ? Si nous sommes entrés dans l’anthropocène, comment transposer les leçons de la géologie à la biologie ? Et penser un cataclysme lent ?