Les fuites récentes du prochain rapport du GIEC, orchestrées par les scientifiques chargés de le préparer, pourraient conduire à l'événement politique le plus important, à l'échelle internationale, depuis au moins la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une exagération ? Pensons-donc à ce qui se passera lorsque la version officielle du rapport sera publiée. Par Manuel Casal Lodeiro.
L’époque m’a soumis. Elle m’a forcé, oui, à me passionner pour l’écologie, à cailler dans des ZAD, à épouser Télégram, à angoisser les supermarchés, à migrainer le climat, à cramer mon éducation, à manifester mes vendredi et samedi, à perdre des amitiés. Le paradoxe ? Elle ne m’inspire plus. Réflexion d’un week-end sur ce que nous vivons.
[Rediffusion] Il n’aura fallu que 24 heures à la presse pour enterrer le nouveau rapport du GIEC et lui faire perdre la compétition face au transfert de Messi ou au passe sanitaire appliqué par les restaurateurs. Dans un espace médiatique saturé, ce document scientifique d’une valeur inestimable pour l’ensemble de l’humanité s’est transformé en coup de tonnerre dans l’eau, face aux vanités de notre actualité.
Les pouvoirs publics viennent de retirer l’outil de calcul du DPE pour les logements datant d’avant 1975. Le motif ? Il comporterait des bugs et il conduirait à livrer des rapports « anormaux » surévaluant le nombre de logements de classes F et G. Ils seraient bien mieux inspirés en s’attaquant sérieusement à la rénovation du parc de logements plutôt qu’en cherchant à modifier le thermomètre.