Le refus de la levée des brevets sur les vaccins Covid par Emmanuel Macron favorise le développement de variants du virus et compromet la réponse à la pandémie en France et dans le monde. Les politiques publiques doivent être guidées par des principes rationnels découlant de l’application du droit à la santé, sous peine de voir la pandémie se prolonger indéfiniment.
A 40 jours de l'inauguration du Festival de cinéma de Douarnenez, nous venons d'apprendre avec stupeur, qu'en tant qu'organisateur d’événement recevant plus de 50 personnes, nous allons devoir exercer un contrôle dit sanitaire des festivaliers.
Face à la « décision brutale » d'étendre le « passe sanitaire » aux enfants de plus de 12 ans, des chercheurs et des professionnels de santé sonnent l’alerte : « Ces annonces du 12 juillet doivent nous ébranler, nous les professionnels de santé alors même que nous glissons sur une pente dangereuse pour le pacte social qui guide notre façon de vivre »
Il existe une confusion organisée entre les questions sanitaires et les questions politiques. Même si les deux sont incontestablement liées, il faut essayer de faire la part des choses pour éviter de tomber dans le confusionnisme, mal de notre époque, qui rend, parfois, illisible les positionnements des uns et des autres et qui appelle une vigilance accrue.
Nous l'affirmons avec force : cette lutte pour la vaccination générale n'est pas qu'un problème individuel ou doctrinal, mais un enjeu politique global. La vaccination n’est pas une option, mais un enjeu de santé publique ! Tribune signée par Pascal Boissel et Delphine Glachant, publiée d'abord par l'Union syndicale de la psychiatrie.