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Présidentielles au Brésil : la peur du chaos
L’affrontement entre Lula et Bolsonaro scinde la société, faisant parfois monter les tensions autour d’un gouffre infranchissable. Si plusieurs sondages donnent Lula gagnant, le climat est tendu et les résultats imprévisibles sous de nombreux aspects. Tous les coups sont permis, aussi bien avant - la désinformation a envahi la toile et ces dernières semaines ont été entachées d’actes de violence – qu’après le scrutin où plane un risque de coup d’État. Le Brésil va-t-il tourner la page du Bolsonarisme ?
S'accrochant au pouvoir, Jair Bolsonaro laisse planer le doute sur l'éventualité d'un coup d'Etat, en cas de défaite aux élections. Mais les conditions sont-elles vraiment réunies pour garantir son succès ?
[Rediffusion] Les élections qui se dérouleront au Brésil les 2 et 30 octobre prochain auront un impact énorme pour les Brésiliens, mais aussi pour le reste du monde, tant les programmes des deux principaux candidats s’opposent. Tous les sondages indiquent que Lula sera élu, mais la question qui hante les Brésiliens est de savoir si l’armée acceptera la défaite de Bolsonaro. Par Michel Gevers.
Lecteurs et lectrices des pages « International » de la presse francophone savent que le Brésil vit un moment crucial pour son destin des prochaines années. À moins d'une semaine du premier tour des élections présidentielles, le climat est tendu et les résultats imprévisibles sous de nombreux aspects.
[Rediffusion] En notre qualité d’avocats de Monsieur Lula nous avions interpellé sur l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques à l’origine des poursuites et de la détention arbitraires subies par notre client. Nous dénonçons les attaques ignominieuses de Monsieur Bolsonaro à l’encontre de Monsieur Lula et sa remise en cause systématique de décisions judiciaires l’ayant définitivement mis hors de cause. Par William Bourdon et Amélie Lefebvre.
[Rediffusion] Au Brésil, les fanatisés bolsonaristes se présentent en porteurs du bien. Si toute réalité humaine porte, mélangées ensemble, les dimensions de bien et de mal, lorsqu'un groupe fanatique et son chef optent pour la haine, l'esprit de vengeance, le mensonge, la violence, la magnification de la dictature et la torture à l'aide de fake news, ils ne peuvent pas prétendre « nous sommes des hommes bons ».
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Selon le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, il serait « temps de siffler la fin de la récréation ». Les féministes, arrêtez de chahuter ! Le grand mal de l'époque ne serait donc pas l'impunité quasi générale des violences sexuelles et sexistes, mais la création inopinée d'une : « justice de droit privé qui n'a strictement aucun sens ». Des propos qui hélas, épousent l'air du temps réactionnaire, portés parfois même par des leaders de gauche. « Lorsque tu dis que nous ne voulons pas graduer [entre une gifle et un viol], que tu nous qualifies de “tribunal populaire” dans l’émission de samedi, c’est toute la parole du mouvement féministe que tu discrédites », prend le temps d'expliquer Caroline De Haas dans son « Cher Jean-Luc ». Alors que tout le monde - des féministes les plus « radicales » aux plus soft - a bien conscience de la nécessité d'améliorer les instances internes aux partis, il est dangereux de laisser dire que celles-ci ne servent à rien. Elles sont d'ailleurs nées de l'incapacité de la Justice et de la Loi à protéger les victimes... Sabrina Kassa
Suite à la rencontre d'Emmanuel Macron avec le Président Iranien Ebrahim Raïssi en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, de nombreux Iraniens et Français d'origine iranienne ont été choqués et interpellent ici le Président Français. « Ne pensez-vous pas qu’au lieu de vous entretenir avec un président ultraconservateur, vous auriez dû condamner solennellement la répression des jeunes manifestants iraniens qui tombent sous les balles des forces de sécurité dans les rues ? »
Suite à l'« offensive réactionnaire » suscitée par une affiche du Planning Familial, un large collectif d'organisations et personnalités – telles Adèle Haenel, Corinne Masiero, Amal Bentounsi, Pomme, Paloma, Élisa Rojas, Rebeka Warrior ou Danièle Obono – déplorent cette « instrumentalisation des droits des femmes », luttant « contre toute opposition entre féminisme et luttes trans » et refusant leur vision essentialiste des femmes. Elles appellent « au soutien actif de toutes les forces se revendiquant du féminisme envers les personnes trans ».
Entre 2021 et mars 2022, 23 % des demandes de visas par des citoyen·nes des pays du Maghreb, auraient été refusées. Selon un large ensemble d'organisations, ces mesures discriminatoires relèvent d'un « chantage inadmissible, déshonorant » produisant des effets dramatiques en poussant des milliers personnes à emprunter des traversées en mer au péril de leur vie. Les collectifs appellent « toutes les forces démocratiques et la société civile en France, en Europe comme au Maghreb, à se mobiliser pour dénoncer cette politique. »
Jeudi 29 septembre à 18 h 30, à l'écocentre Pierre & Terre à Riscle, l'artiste Tiphaine Calmettes présentera son art multiforme qui réinvente des modalités d'organicité artistiques, naturelles et sociétales à l’occasion de la semaine de la Terre et du projet Elixirs.
L'atelier des artistes en exil présente la 5e édition de son festival Visions d'exil. De nombreux événements à découvrir, à Paris et Marseille, du 30 septembre au 9 décembre 2022.
Du 9 septembre au 16 décembre 2022, la Bpi donne carte blanche à des bibliothèques franciliennes pour présenter des séances Les yeux doc à midi au Centre Pompidou (tous les vendredis à 12h Cinéma 2, entrée gratuite).
« Les gouvernements nous ont trahis, où sont les peuples ? » demandaient les révolutionnaires syrien.ne.s." Le festival internationaliste "Les Peuples Veulent" entend permettre des circulations révolutionnaires entre territoires et continents. Il réunira activistes, collectifs, musicien.ne.s, venus du monde entier pour trois jours de projections, concerts, tables rondes, expositions à Montreuil !