La thématique du jour
Carton rouge sang — Coupe du Monde ou coupe de la fronde ?
« Nous invitons à se mobiliser pour défendre un football responsable, à la hauteur de l’urgence écologique et sociale, aligné avec les valeurs du sport. » Pour le lancement d'une messe mondiale en forme d’aberration humaine et écologique, les contributeurs fomentent leur contre-Coupe. Ils et elles célèbrent le sport, cet objet de part en part politique - n’en déplaise à Macron - mais comme espace de contestation. Des ONG enjoignent à « contre-fêter sans modération » et rappellent la pluralité des modes d'indocilité (ne plus acheter de produits dérivés et sponsors, interpeller les instances sportives, les entreprises de BTP, relayer les campagnes des ONG, ne pas miser dans les paris, etc.) Quant à la Marche des Solidarités, collectif de Sans-papiers, elle annonce que le jour de la finale de cette coupe de la fronde, elle rendra hommage aux « frères et soeurs » mort·es sur les chantiers du Qatar, mais aussi « en Méditerranée, dans la Manche, dans les Alpes ou les Pyrénées... »
À l’heure de la COP27, nous, signataires de ce texte, militant·es et supporter·ice·s, lançons un appel national à dénoncer la Coupe du Monde de foot masculin au Qatar. Nous invitons chacun et chacune d’entre nous à se mobiliser pour défendre un football responsable, à la hauteur de l’urgence écologique et sociale et aligné avec les valeurs du sport.
Le 18 décembre 2022, c’est la journée internationale des migrant·e·s. Cette année, ce sera aussi le jour de la finale de la coupe du monde de football au Qatar. Nous rendrons hommage à nos frères et sœurs qui sont mort·e·s sur les chantiers du Qatar, qui meurent chaque jour en Méditerranée, dans la Manche, dans les Alpes ou les Pyrénées, ou sous les balles et les coups comme celles et ceux tué·es à Melilla.
Alors que l’émirat s’apprête à accueillir l’un des événements les plus médiatisés au monde et que Emmanuel Macron appelle à « ne pas politiser le sport », le Mondial 2022 apparaît pourtant comme un marqueur essentiel de la stratégie qatarie depuis 12 ans.
« Ne pas politiser le sport » ? Mouais. Depuis les JO de 2016, une nouvelle équipe participe aux compétitions : celle des réfugiés. Eyeru Tesfoam Gebru, 25 ans, Éthiopienne et coureuse cycliste rêve de faire partie de celle-ci aux prochains Jeux de 2024. Nous l'avons rencontrée dans le Vieux-Nice pour discuter de cyclisme, de la guerre civile du Tigré qu'elle a fui, et de son parcours.
En 2010, l’organisation de la Coupe du monde de football 2022 a été confiée au Qatar. Concernant le football, ce pays ne possédait aucune tradition, aucune pratique organisée, aucun stade, aucun public. L’essentiel de ses terres était un désert, sur une minuscule péninsule du golfe Persique.
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Ce samedi 19 novembre, alors que l'on dénombre déjà 118 féminicides depuis le début d'année, plus d'une centaine d'organisations enjoint à « créer un raz-de-marée dans la rue pour crier notre colère, et porter l’urgence de protéger les victimes et garantir à chacun·e son droit fondamental de vivre à l’abri des violences. » Face aux déficiences structurelles des institutions, dans le Club, les contributrices et contributeurs témoignent d'une justice inapte à réparer les torts et rafistoler des vies brisées, chroniquent l'éreintement de la lutte face au "backlash" antiféministe post-MeToo, mais aussi leurs combativités renouvelées.
« En 2022, les violences sexistes et sexuelles restent massives. Elles brisent la vie de millions de femmes, de personnes LGBTQIA+, d’enfants, de familles. » Face à l'inaction gouvernementale et à la défaillance des institutions, #NousToutes et une centaine d'organisations enjoint, le samedi 19 novembre, à « créer un raz-de-marée dans la rue pour crier notre colère, et porter l’urgence de protéger les victimes et garantir à chacun·e son droit fondamental de vivre à l’abri des violences. »
Un ensemble d'organisations de lutte pour le climat, sous le nom de « No-Bullshit-Coalition », déplorant la lenteur de ce « ballet de tractations verbales codifiées » veulent « sauver les COPs du naufrage ». Afin que les citoyennes et citoyens prennent les choses en main, la coalition propose la mise en place d'une Convention Citoyenne Mondiale pour le climat, un nouvel organe « décisionnaire, inclusif et citoyen ».
À l'heure où deux visions s'affrontent sur les questions de transidentité et face à un « mouvement conservateur gouverné par la peur d’une déréliction d’un ordre prétendument naturel », Les collectifs Toutes Des Femmes, Nous Toutes et Le RAAR se positionnent « en pointe du combat démocratique pour l’autonomisation des personnes et la réaffirmation du sujet de droit. » La libération des femmes « ne s’exonère jamais de la libération de tous·tes : c’est sa finalité. »
Un siècle sépare la Révolution russe de 1917 et la révolution du Maïdan de 2014. Un siècle sépare également la guerre civile qui a suivi la révolution et la guerre dans laquelle l'Ukraine est engagée depuis huit ans. Quels enseignements peut-on tirer d'un regard croisé sur l'Ukraine à travers ces périodes historiques ?
Son mot d’ordre ? « Libertés ! Dans l’égalité et la solidarité » Du 12 novembre au 4 décembre, Rendez-vous annuel incontournable pour croiser les regards sur les migrations dans une ambiance festive et conviviale, le festival Migrant’scène de La Cimade s’installe dans une centaine de villes en France métropolitaine et Outre-Mer.
La société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe organise chaque mois à la mairie du 18ème arrondissement de Paris une université populaire sur l'histoire des révolutions, dont le fil conducteur est l’émancipation. Huit séances sont programmées de novembre à juin.
L’invasion russe de l’Ukraine a rebattu les cartes géopolitiques et replacé les Balkans occidentaux, déstabilisés, au cœur des préoccupations de l’Union européenne. Cela peut-il contribuer à relancer l’intégration, promise dès le début des années 2000 ?