Enquêter sur la mort d'un collègue dans l'entrepôt de Poznan, 10 000 salariés, a coûté son job à Magda Malinowska, activiste syndicale. « Contre Amazon qui pense globalement, les travailleurs doivent faire de même ». Traduit de l'interview réalisée par Marco Veruggio, journaliste à Glistatigenerali.com.
Les négociations syndicales sur la revalorisation des salaires dans l’hôtellerie-restauration ne font que mettre un peu plus en lumière la médiocrité des rémunérations dans ce secteur. Violence multiforme et violation massive du droit du travail expliquent aussi la désaffection du personnel relevée par l'étude de la Dares largement reprise par la presse.
La grève nationale entamées par les animateurs et animatrices territoriales vient rappeler combien ces métiers font partie des professions oubliées et négligées. « Des emplois de troisième ligne, aux horaires hachés et aux salaires précaires », indiquent les organisateurs de cette action. Les Ceméa ne peuvent que s’inscrire dans un soutien fort à ce mouvement.
La souffrance au travail, omniprésente aujourd'hui, n'est pas une fatalité. Même chez les aides à domicile, profession très peu syndiquée, des initiatives syndicales peuvent transformer la souffrance en parole, et la parole en action collective. À condition de creuser l'énigme du travail réel. Ce récit en prélude à la journée « Ne lâchons pas le travail » du 15 janvier.
La grève générale décrétée ce 16 décembre en Italie a été un succès peut-être inespéré mais qui témoigne de la profondeur du malaise social dans la péninsule. Une grève politique et revendiquée comme telle par les deux principaux syndicats (CGIL et UIL). C'est sans doute la première victoire de la gauche en Italie depuis longtemps.