Des voies ferrées du Pérou aux prosaïques dysfonctionnements de SNCF Connect en passant par la bataille des trains de nuit, itinéraire parmi les contributions qui rendent hommage au train, en des temps de privatisation rampante d'un service public indispensable aux périples du futur.
[Rediffusion] Dans « Un train d'enfer », Erwan et Gwenaël Manac'h offrent une enquête graphique dense, caustique et très réussie sur la SNCF qui lève le voile sur une entreprise d’État attaquée de toute part, un emblème, à réformer sans doute, mais surtout à défendre. Conversation déliée avec Erwan.
Entretien réalisé par Alice Langlois qui a mené un terrain anthropologique dans la région minière traversée par le film et le critique de cinéma Cédric Lépine, à l'occasion de la présentation du film « Vida férrea » à Visions du Réel, festival international du film documentaire de Nyon (Suisse) en 2022.
La transition écologique du gouvernement en matière de transports ne prend pas le train ! Dans un billet, le 3 août, un mediapartien dans son blog « L'indignation est grande », dénonçait le « mensonge d’État » concernant l’investissement ferroviaire. Deux émissions sur France Culture sont révélatrices du choix politique de Macron-Borne ! Saurons-nous exiger le train ?
Lorsque le voyageur se déplace en train de nuit plutôt qu’en avion, il génère davantage d’emploi. La relance des trains de nuit peut ainsi créer 130 000 emplois nets pendant une décennie pour la circulation des trains, la construction du matériel et l’amélioration des infrastructures. Bénéfice additionnel : les nouvelles dessertes renforceront l’attractivité des territoires et l’accès à l’emploi.
Par quel bout le prendre ? Dénoncer l'incompétence catastrophique et l'inconséquence honteuse de la SNCF ou saluer les cheminots qui font tout leur possible pour contrebalancer l'absurdité du système dont ils sont aussi victimes ? L'État dézingue d'abord chaque secteur qu'elle veut vendre au privé de manière à ce que la population ne râle pas ensuite...
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Alors que des gouvernants néolibéraux et autres acteurs du capitalisme financier enjoignent à la sobriété en poursuivant la débauche climaticide, certain·es mènent des réflexions depuis longtemps sur la redéfinition des besoins artificiels en contexte d'inégalités sociales.
Mettre moins d’eau dans les bouilloires (Irlande), prendre des douches froides (Allemagne)... Quatre jeunes élu·es européen·nes déplorent les injonctions faites citoyens aux gestes pour la planète, tandis qu'aucune mesure structurelle ne s'attaque au « capitalisme fou », destructeur de vies, de la faune et de la flore. « Si des changements dans nos modes de vie sont nécessaires, nous ne pouvons attendre des individus qu'ils compensent là où nous, politiques, manquons de responsabilité pour engager les secteurs les plus polluants ou énergivores. »
Face à la barbarie qui s’est abattue sur l’écrivain Salman Rushdie le 12 août 2022, un large ensemble d'intellectuels et militant·es de la société civile en Tunisie, Algérie, Maroc, et dans l'immigration, considère de leur devoir de dénoncer « l’odieuse agression commise contre lui au nom d’un islam défiguré, qui ne peut assouvir ses adeptes sanguinaires que par la haine, le sang, la mort et le chaos. » Elles et ils font le vœu que sa plume ne tarisse pas.
Fruit d’un travail prétendument consultatif, Emmanuel Macron a présenté le plan « France 2030 » pour atteindre une alimentation « saine, durable et traçable ». Un collectif d'étudiant·es en agriculture, agronomie et agroalimentaire dénoncent l'absence de prise en compte de leurs préconisations. « Premiers cités par le plan d’investissement France 2030, ne nous reconnaissons pas dans cette vision techniciste de l’alimentation et de l’agriculture. »
Lisaboa Houbrechts, star montante de la nouvelle scène flamande, présente sa dernière création, détonante croisade polyphonique contre les assignations de genre et les oublis historiques, de l’évincement des guerrières antiques à l’avènement du monothéisme chrétien.
De la rage et de l’amertume de nos expériences, mais aussi du besoin de se sentir moins seul.e.s, est née l'envie de se connaitre et de se lier. Le réseau « Les Peuples Veulent » entend intensifier les circulations révolutionnaires entre territoires et continents. Le texte qui suit est un manifeste autant qu'une invitation.
C'était il y a 26 ans. Un mouvement de grève. Puis des mois d'occupation par celles et ceux qui allaient se renommer « sans-papiers ». Puis une mobilisation anti-raciste et anti-fasciste mettant en crise le Front National. Il faut reprendre le chemin de St Bernard ! Manifestation ce samedi.